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Les digressions de mars 2002

L'Édito

BodhidharmaAh!! À votre avis, quelles sont les pages les plus visitées de ce site ? Après la page Accueil, viennent dans un mouchoir de poche les pages Méditation, Activités et la présente page. Apparemment, si vous cherchez à savoir comment et où méditer, vous aimez également lire et avoir des informations. En voici donc quelques-unes, peut-être inattendues pour un public francophone. La prochaine livraison est prévue pour le 1er mai.


Des Bouddhas Bantous

La grand-porteVoyez : L'entrée enjambant la grande route est impressionnante et attire le regard. Il s'agit d'un immense bâtiment formé de trois grandes arches. Les piliers hauts donnent une allure à la fois gracile et imposante à l'ensemble. Les toits sont dans le style chinois, les piliers recouverts de dragons peints. Une fois passé la porte, les bâtiments du monastère de Nanhuazi s'ouvrent à l'horizon. Mais nous sommes loin de la Chine. Les moines au crâne rasé qui déambulent en robe safran ont, ici, souvent la peau noire. Nous sommes en Afrique du Sud, près de la ville de Bronkhorstspruit, l'un des hauts lieux de la guerre des Boers. Déjà le lieu attire chaque semaine son cortège de touristes. Pourtant la construction, débutée en 1992, de ce qui sera le plus grand monastère bouddhiste de l'hémisphère sud ne sera complètement terminée que dans deux ans. L'ensemble des bâtiments formera alors un complexe de plusieurs hectares, dont une monumentale salle d'ordination où pourront prendre place plusieurs milliers de personnes. Seule une première tranche de construction a été achevée en 1996. Elle comprend néanmoins déjà des logements, des salles de cours, une salle de méditation, un restaurant, une bibliothèque qui permettent d'accueillir une centaine de résidents.

Le monastère relève de la tradition chinoise chan/zen et appartient à l'organisation taiwanaise Fo Guang Shan qui, inspirée par son fondateur le vénérable Hsing Yun, voit grand. Le coût de la construction estimé à 20 millions d'euros est essentiellement financé par l'organisation mère mais également pour une part par des dons de l'importante communauté d'origine chinoise présente en Afrique du Sud. Afin d'animer le monastère naissant et de propager la "bonne loi", le vénérable Hui Li, dépêché de Taiwan en 1992, fit rapidement passer des annonces dans la plupart des grands journaux africains afin de recruter des novices. Celles-ci précisaient que les aspirants devaient être "bacheliers, en bonne santé, non-fumeurs, non-buveurs et être âgés de 18 à 28 ans." Malgré le caractère inhabituel de l'annonce, les candidatures n'ont pas manqué, puisque le monastère a reçu pas moins de six cents lettres de candidature. Une centaine de postulants ont été finalement retenus au cours des dernières années, originaires non seulement d'Afrique du Sud mais également d'autres pays africains comme le Congo, le Kenya, le Zimbabwe ou la Tanzanie. Symon Masauko est l'un d'entre eux. Après avoir raté un concours d'entrée à une université malawi voici deux ans, il découvre l'annonce dans un journal local. Intéressé par le bouddhisme, il envoie son dossier en août 1999, il sera retenu et entrera quelques mois après comme étudiant. Il a aujourd'hui le crâne rasé. Son noviciat durera au total trois ans au terme desquels il pourra devenir un moine pleinement ordonné dans la tradition chinoise. Son cursus d'études bouddhiques comprend entre autres la pratique du chinois, l'apprentissage de la cuisine végétarienne, la pratique de la méditation et du tai-chi. Tous ses frais sont pris en charge par le monastère. Il espère que celui-ci "rayonnera bientôt sur toute l'Afrique." Telle est bien l'ambition de son fondateur, le vénérable Hsing Yun qui, à plus de 70 ans, continue à prêcher un nouveau bouddhisme de masse dont son organisation, Fo Guang Shan, est le fer de lance. Celle-ci a lancé depuis une trentaine d'années de vastes programmes religieux et humanitaires à travers le monde. Et pense déjà à un second monastère en Afrique Centrale.


Ce texte est paru sous une forme modifiée dans le magazine Actualité des Religions. Reproduction interdite.

Sur le net : Le site de Nanhuazi (en anglais).


Insolite

Mel et Patricia Ziegler, entrepreneurs bien connus de la côte Ouest américaine, avaient lancé voici deux ans "Zoza", une nouvelle griffe de vêtements "urbains" vendus exclusivement par Internet. Leur cible privilégiée : les yuppies branchés de Californie. La ligne était souvent futuriste, de nouveaux matériaux pour des vêtements multi-usages. Les Ziegler étaient également zen et faisaient coudre des maximes bouddhistes à l'intérieur de leurs modèles. Dans les bureaux qui occupaient une quarantaine d'employés un gong annonçait les réunions et les pauses-méditation. Zoza s'était même doté d'un consultant peu ordinaire, bien connu des cercles bouddhistes américains, Norman Fischer, l'ancien abbé de l'imposant Centre Zen de San Francisco. Interrogé sur son rôle de "conseiller zen", Fischer confiait volontiers alors, "Ca ne veut pas dire grand chose en fait. Je passe de temps en temps dans la société et nous parlons de tranquillité ou d'éthique." Ajoutant même, "Je n'ai absolument rien à faire chez Zoza et c'est ce que voulaient les Ziegler!" Aujourd'hui, l'entreprise n'a pas résisté au dégonflement de la bulle Internet. Impermanence, quand tu nous tiens...

Sur le net : L'acte de décès de Zoza.com (en anglais).


La vie des Centres Zen

© Peter CunninghamSpectacle insolite ce 13 janvier dernier : des moines zen japonais et américains déambulant en grande pompe dans les rues de New York malgré le froid ambiant.

Patricia O'Hara, directrice du centre zen new-yorkais The Village Zendo, accomplissait la cérémonie traditionnelle dans l'école Sôtô japonaise de l'ascension de la montagne (jap. shinzan shiki). Cette cérémonie l'officialisait comme abbesse de son temple à l'occasion du déménagement du centre sur Varick Street. The Village Zendo s'appelle désormais le temple de Dotokuji ("True Expression Temple").

Sur le Net : Le site du Village Zendo


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