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La lignée : une longue histoire...


L'histoire du zen Oriental a la particularité de se présenter sous la forme d'une saga familiale. Chaque bonze de l'école sôtô appartient à une lignée ininterrompue qui remonte aujourd'hui soit à Gasan Jôseki (1276-1366) soit à Meihô Sotetsu (1277-1350), deux disciples de Keizan, toutes les autres lignées issues de Dôgen s'étant depuis éteintes. On est intégré à la lignée lors de la cérémonie de la transmission du dharma où le maître fait du disciple son successeur. Voici celle qui relie Dôgen à Gudô Nishijima rôshi. Elle est étroitement associée, depuis le milieu du XVe siècle, au temple de Tôkei'in situé près de l'actuelle ville de Shizuoka. Une longue histoire comme vous pouvez le constater.

À lire : Pour l'histoire du développement du zen au Japon, on se reportera à William M. Bodiford, Sôtô Zen in Medieval Japan, Honolulu, University of Hawaii Press, 1993 ainsi qu'à la somme d'Heinrich Dumoulin, Zen Buddhism : A history, volume 2 Japan, New-York, Macmillan Publishing Company, 1990.


1. Eihei Dôgen (1200-1253)

Le zen japonais de l'école sôtô commence avec lui. Né en 1200 au sein de la plus haute aristocratie japonaise, Dôgen entra adolescent comme novice au Mont Hiei, le monastère de l'école tendai. Il se rendit par la suite auprès du maître Ryônen Myôzen (1184-1225) au Kenninji où il s'initia au zen. Avec Myôzen, il se rendit en Chine en 1224. Il y demeura trois ans et reçut la transmission du maître Rujing (1163-1228, jap. Nyojô). À son retour, il demeura près de Kyôto où il fit construire le premier monastère spécifiquement zen au Japon, le Kôshôji. En 1243, il partit avec ses disciples dans la province d'Echizen (l'actuelle préfecture de Fukui) où il fit construire le monastère du Daibutsuji rebaptisé par la suite en Eiheiji. Il mourut en 1253.

On se reportera à la page Dôgen du site.

Dogen

Eihei Dôgen (cliquez)

2. Koun Ejô (1198-1280)

Du clan Fujiwara. Ejô appartenait à l'école zen de Dainichi Nônin (dite Daruma-shû) lorsqu'il rejoignit Dôgen dans son monastère de Kôshôji en 1234. Son plus fidèle disciple, il fut appointé comme chef des moines du Kôshôji en 1236 et assista Dôgen dans la compilation de son Shôbôgenzô. Il lui succéda comme second abbé d'Eiheiji. Les dernières années de sa vie furent marquées par le conflit qui perdura entre Gikai, son successeur, et ses autres condisciples. Après avoir abandonné sa charge d'abbé, il dut finalement la reprendre après le départ quelque peu forcé de Gikai. Il est l'auteur du "Samâdhi de la réserve lumineuse" (Kômyôzô zammai, 1278). On lui doit également un "Recueil des choses entendues à propos du Shôbôgenzô" (Shôbôgenzô Zuimonki), une compilation d'impromptus de Dôgen, composée à la fin des années 1230, toujours considérée comme une introduction "lisible" à la pensée du maître.

Ejo

Koun Ejô (cliquez)

3. Tettsû Gikai (1219-1309)

D'une branche du clan Fujiwara établie dans la province d'Echizen et l'un des disciples d'Ekan de l'école Daruma-shû. Lorsque l'école fut persécutée, Ekan et plusieurs de ses disciples, dont Gikai, rejoignirent la communauté du Kôshôji. À Eiheiji, il occupa les fonctions de cuisinier (jap. tenzo) ; il y reçut la transmission d'Ekan en 1251. Après la mort de Dôgen, Ejô lui conféra sa propre transmission en 1255. Gikai voyagea ensuite quelques années et se rendit peut-être en Chine. À son retour à Eiheiji, il édifia de nouveaux bâtiments et introduisit de nouveaux rituels. En 1267, il succéda à Ejô comme troisième abbé mais un conflit surgit avec ses anciens condisciples. Finalement il dut partir après cinq ans passés à la tête d'Eiheiji. Il s'établit alors une vingtaine d'années, avec sa mère, dans un ermitage non loin d'Eiheiji. Il convertit par la suite un monastère shingon, en un monastère zen, le Daijôji, qui fut officiellement ouvert en 1293.

Gikai

Tettsû Gikai (cliquez)

4. Keizan Jôkin (1264-1325)

En 1271, il reçut la tonsure de Gikai, puis il devint quelque temps son assistant personnel à Eiheiji. Mais ce n'est qu'après diverses pérégrinations, à l'âge de trente-deux ans, qu'il le rejoignit finalement au Daijôji. En 1295, il reçut sa transmission et la robe (jap. kesa) de Dôgen déjà remise par Ejô à Gikai. Trois ans après, il lui succéda comme abbé du Daijôji. Puis il ouvrit le monastère de Yôkôji, dans la péninsule de Noto, auparavant un temple shingon, où il s'installa en 1317. Ce monastère restera le monastère principal des disciples immédiats de Keizan. Il ouvrit par la suite le monastère de Sôjiji, un ancien monastère de l'école Ritsu dans la province de Sagami (dans l'actuelle préfecture de Kanagawa) qui connut une longue destinée. Sôjiji fut officiellement inauguré en 1324. Keizan est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment "Les trois sortes de méditation" (Sankon zazen setsu), "Le recueil des points à observer dans la méditation" (Zazen yôjinki), "Le recueil de la transmission de la lumière" (Denkôroku), une série de sermons dans le style des recueils de la lampe chinois, ainsi que "Les Règles pures du Tôkokuji" plus connues sous le titre des "Règles pures de Keizan" (Keizan shingi).

Sur Keizan, on pourra lire sa biographie publiée en 1915 en anglais par l'école sôtô ainsi que l'ouvrage de Bernard Faure consacré à l'imaginaire et à l'univers onirique de Keizan qui, selon sa formule, "vivait ses rêves tout autant qu'il rêvait sa vie" (Bernard Faure, Visions of Power: Imagining Medieval Japanese Buddhism, Princeton, Princeton University Press, 1996).

Keizan

Keizan Jôkin (cliquez)

5. Gasan Jôseki (1275-1365)

Il appartenait à une famille Minamoto et était originaire de la province de Noto (préfecture d'Ishikawa). Il commença ses études bouddhiques au sein de l'école tendai puis, après une rencontre avec Keizan à Kyôto, il rejoignit ce dernier au monastère de Daijôji où il devint l'un de ses principaux disciples. Il fut le second abbé de Sôjiji qu'il dirigea pendant une quarantaine d'années et fut brièvement le quatrième abbé de Yôkôji. Gasan fut le premier maître au Japon à étudier la dialectique des cinq degrés (jap. goi) du maître chinois Dongshan Liangjie (jap. Tôzan Ryôkai, 807-869), fondateur éponyme de l'école sôtô. Des six principaux disciples de Keizan, seuls Meihô Sotetsu (1277-1350) et Gasan Jôseki jouèrent un rôle déterminant dans le développement ultérieur de l'école. Gasan eut vingt-cinq successeurs dont cinq qu'il qualifiait de particulièrement "avisés".
Un fameux dialogue entre Keizan et Gasan a été conservé. Une nuit, ceux-ci contemplaient le ciel étoilé. Keizan lui dit : "- Sais-tu qu'il y a deux lunes ?"
"- Non."
"- Si tu ne sais pas qu'il y a deux lunes, tu ne peux être un bourgeon dans la lignée Sôtô."
Gasan pratiqua encore longuement. Lorsque le temps fut mûr, Keizan l'envoya chez d'autres maîtres, notamment auprès de Kyôô Unryô, un maître rinzai. À son retour, Keizan l'encouragea : "- Maintenant tu peux enfin être un bourgeon dans la lignée sôtô". Ce qui ne fut pas du goût de Gasan qui partit en se couvrant les oreilles. Cela se passait comme ça en ce temps-là !

Gasan

Gasan Jôseki (cliquez)

6. Taigen Sôshin (mort en 1371)

Il était originaire de la province de Kaga (dans l'actuelle préfecture d'Ishikawa). Après avoir reçu l'ordination dans un temple qui reste indéterminé, il se rendit à Sôjiji où il étudia sous la direction de Gasan. Il reçut sa transmission zen la 5e année de l'ère Jôwa (1349). Immédiatement après la mort de Gasan, il devint le 3e abbé de Sôjiji puis fut, à la fin de sa vie, le 13e abbé de Yôkôji. Il fonda également le monastère de Butsudaji (dans la province de Kaga). Il mourut le 20-11 de la 4e année de l'ère Oan (1371). Son enseignement s'inspirait, comme Gasan, de la dialectique des cinq degrés.
Un jour, Sambô Kôjin, une divinité courroucée du bouddhisme tantrique japonais, apparut à Sôshin dans l'enceinte de Sôjiji et lui promit de protéger le monastère. Depuis cette époque, Kôjin fait l'objet d'un culte particulier au Sôjiji sous le nom de Sambô Daikôjin, "le grand Kôjin [protecteur] des trois trésors". Au fait, connaissez-vous le mantra de Sambô Kôjin ? "Om kenbaya kenbaya umbata sowaka..." De quoi s'attirer ses bonnes grâces.

yokoji

La grand-porte du monastère de Yôkôji (cliquez).

7. Baisan Mompon (mort en 1417)

L'une des plus importantes figures de l'école sôtô à la fin du XIVe siècle. Il était de la province de Mino (dans l'actuelle préfecture de Gifu) et prit les vœux au Genjiji, un monastère de l'école vinaya. Il étudia le zen à Sôjiji et succéda à Taigen Sôshin.
En 1382, il devint l'abbé-fondateur (jap. kaisan) d'un monastère dans la province d'Echizen (dans l'actuelle préfecture de Fukui), en fait un ancien temple, qu'il rebaptisa en Ryûtakuji. Il fonda également le temple de Kongôji et fut l'abbé de Butsudaji. Baisan fut élu en 1390 onzième abbé de Sôjiji et il instaura dans ce monastère, avec les héritiers de Gasan, un système de rotation abbatiale. Les abbés furent alors choisis alternativement dans les principales lignées issues de Gasan. Il mourut le 7-9 de la 24e année de l'ère Ôei [1417]. L'époque est propice aux anecdotes miraculeuses. L'une d'elles veut que Baisan se soit une fois réfugié dans une maisonnée pour y passer la nuit. La maisonnée, perdue dans la campagne, était alors déserte. Mais le maître des lieux revint au milieu de la nuit, ivre mort. Il prit le moine pour un voleur, dégaina son sabre et trancha vif l'intrus. Le lendemain matin, il se réveilla pris de remord quand il vit, à sa grande surprise, Baisan calmement assis en méditation. Il s'écria : "Comment est-ce possible ?" mais Baisan ne répondit pas, se contentant de sortir de ses manches une petite statuette de Kannon qu'il portait toujours avec lui. La statuette était tranchée en deux. L'homme se prosterna et devint – évidemment – le disciple de Baisan. Baisan avait une particulière dévotion pour la méditation. Dans le code monastique qu'il rédigea en 1415 pour son monastère de Ryûtakuji, il enjoignait ses moines de méditer vingt-quatre heures sur vingt-quatre s'ils n'avaient rien d'autre à faire !

Baisan

Baisan Mompon (cliquez)

8. Jochû Tengin (1365-1437)

Il était de la province de Shinano (dans l'actuelle préfecture de Nagano) et son nom de famille était Mino. Il étudia avec le maître Rinzai Daisetsu Sonô dont il reçut l'ordination puis avec Baisan Mompon dont il reçut la transmission. Par la suite, il se rendit dans la province d'Omi (dans l'actuelle préfecture de Shiga) où il construisit un ermitage du nom de Tôshun'an qu'il rebaptisa immédiatement en Tôju'in. Un seigneur de la province de Tôtômi (dans l'actuelle préfecture de Shizuoka) du nom de Yamauchi le pria ensuite de faire construire un temple dans lequel il pourrait prier. En 1401, Tengin abandonna toutes ses activités et se mit en quête d'un terrain propice. Il trouva le lieu guidé, selon la légende, par le bodhisattva Kannon. Il fit construire un temple qu'il baptisa Teikyô'in puis rapidement Daitô'in qui fut inauguré en 1411. Il fit de son maître, Baisan Mompon, le fondateur honoraire du temple, lui-même devenant officiellement le second abbé. Le shogun Ashikaga Yoshimochi offrit les terres alentours. Une fois le monastère construit, le kami de la montagne vint nuitamment dans les appartements de Tengin afin de recevoir les préceptes zen. Ce dernier l'ordonna et pour le remercier le kami lui promit de créer une source d'eau minérale, non loin de là. Le lendemain matin, il y eut un léger tremblement de terre et la source jaillit du flanc de la montagne. La source coule toujours... En 1430, Tengin prit la charge du Ryûka'in dans la province d'Echizen (dans l'actuelle préfecture de Fukui) fondé par son maître où il séjourna trois ans, puis il revint au Tôju'in. Il mourut le 5-11 de la 12e année de l'ère Eikyô (1440) à l'âge de 75 ans. Avant de mourir, Tengin demanda à ses disciples que ses funérailles restent simples et, qu'à la place des cérémonies, ils s'assoient tous en méditation.
Sur les 17.549 temples actuels de l'école sôtô, plus de 3.200 font remonter leur lignée à Jochû Tengin.

Daitoin

La salle de méditation du Daitô'in (cliquez). © Daitô'in.

9. Sekisô Enchû (mort en 1455)

Second abbé de Tôkei'in. En 1452, par l'entremise de son frère, vassal de Fukushima Iga no Kami, ce dernier confia à Sekisô des terres qui se trouvait près d'un ancien temple shingon du nom de Kikei'an, près de l'actuelle ville de Shizuoka, qu'il rebaptisa en Tôkei'in. Il fit de son défunt maître Jochû Tengin l'abbé-fondateur (jap. kaisan) du temple, lui-même prenant officiellement la place de second abbé.

La photographie ci-dessous représente le temple de Tôkei'in dans sa forme actuelle. Au centre, le pavillon principal (hondô) qui sert aux rituels. On distingue à peine une statue, il s'agit de Kûkai, le fondateur de l'école Shingon qui rappelle que Tôkei'in appartint à cette école avant d'être converti en temple zen (cliquez sur la photographie pour une visite virtuelle).

Tokein

10. Taigan Sôbai (? - 1502)

Troisième abbé de Tôkei'in, en fait le premier abbé en fonction. Il édifia l'ensemble des bâtiments à la demande de Sekisô Enchû, son maître. Trois de ses disciples se succédèrent à la tête de Tôkei'in : Kensô Jôshun, Gyôshi Shôjun et Efu Keimon qui furent respectivement les quatrième, cinquième et sixième abbés. La charge abbatiale fut ensuite assumée à tour de rôle et jusqu'en 1872, par chacune des lignées issues de ces trois abbés selon le système de rotation en usage dans l'école sôtô.

11. Kensô Jôshun ( ? - 1507)

Quatrième abbé de Tôkei'in. Il assuma la charge d'abbé de Tôkeiin et de Sôshinji. Il fonda le temple de Shinju'in dans l'ancienne province de Suruga (actuelle préfecture de Shizuoka). Il eut deux principaux disciples Toshun et Jisan.

12. Jisan Yôkun (n.d.)

Second abbé de Shinju'in. Abbé-fondateur du Gofuzan Eimeiji (actuellement Raigakuji dans la préfecture de Nagano).

13. Daichû Reijô

Troisième abbé du Shinju'in. Abbé-fondateur du Myôonji (actuelle préfecture de Nagano), fondé en 1530. Sa pierre tombale se trouve au Myôonji.

14. Nan'ô Ryôkun
Abbé de Shinju'in

15. Daijû Ryûzon
Abbé de Shinju'in

16. Hôgan Zensatsu
Abbé de Shinju'in

17. Ryôzan Chôzen
Abbé de Shinju'in

18. Kisshû Genshô
Abbé de Shinju'in

19. Kigai Mon'ô
Abbé de Shinju'in

20. Kanshû Taisatsu

Abbé de Shinju'in. Il était du temple d'Eimeiji. Il se rendit au Shinju'un et en 1592 fut invité à prendre la direction d'un ancien temple de l'école Shingon, le Fuzô'in, dans l'ancienne province de Suruga (l'actuelle préfecture de Shizuoka) qu'il rebaptisa en Bukkokuzan Hôzôji. Il en devint le nouvel abbé-fondateur (jap. kaisan). Le Hôzôji était un temple subordonné (jap. matsuji) du Shinju'in.

Hôzôji

L'entrée actuelle du Hôzôji.

21. Tensô Juntetsu
Second abbé de Hôzôji

22. Kenkoku Keisatsu
Troisième abbé de Hôzôji

23. Raiten Gensatsu
Quatrième abbé de Hôzôji

24. Kengan Zesatsu
Cinquième abbé de Hôzôji

25. Hôkoku Satsuyû
Sixième abbé de Hôzôji

26. Rotei Shoshuku
Septième abbé de Hôzôji

27. Fuhô Tatsuden
Huitième abbé de Hôzôji

28. Kachû Jakuchû
Neuvième abbé de Hôzôji

29. Bunzan Kôrin
Dixième abbé de Hôzôji

30. Daichû Bunki [Daichû Getsuzan]
Onzième abbé de Hôzôji.

31. Chôko Bungei
Douzième abbé de Hôzôji.

32. Roshû Ezen
Treizième abbé de Hôzôji.

33. Reisai Emon
Quatorzième abbé de Hôzôji.

34. Tokuzui Tenrin
Quinzième abbé de Hôzôji.

35. Shogaku Rinzui
Seizième abbé de Hôzôji.

36. Butsuzan Zuimyô (Machita)

Dix-septième abbé de Hôzôji et quatrième supérieur du temple de Tôkei'in (dans le nouveau système de numérotation post-Meiji).

37. Bukkan Myôkoku (Niwa)
Troisième supérieur de Tôkei'in.

38. Butsuan Emyô (Niwa)
Cinquième supérieur de Tokei'in.

39. Zuigaku Rempô (Niwa, 1905-1993)

Il succéda à Butsuan Emyô Niwa comme supérieur du temple de Tokei'in. Après avoir assumé le poste de vice-abbé, il devint en 1985 le 77e abbé du monastère d'Eiheiji, l'un des deux principaux temples de l'école sôtô. Il reçut alors le titre impérial de Jikô Enkai zenji ("Maître zen Lumière de Compassion, Océan de Plénitude"). Il est décédé en septembre 1993. Tetsuzan Gendô Niwa lui a succédé en 1986 comme supérieur de Tokei'in.
Ses calligraphies sont réputées. Il les signait de divers noms de plume : Robai ("Le vieux prunier"), Baian ("L'ermitage au prunier") ou Baishian.

Rempo Niwa

40. Gudô Wafu (Nishijma, 1919-2014)

Il naît en novembre 1919. En octobre 1940, il participe à une première retraite au temple de Daichûji sous la direction du maître zen Kôdô Sawaki (1888-1965). En décembre 1973, il reçoit l'ordination de Rempô Niwa puis sa transmission en décembre 1977. Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages dont, en anglais, How to practice zazen et To meet the real dragon. Il est décédé à Tôkyô le 28 janvier 2014.

Voir la page qui lui est consacrée sur le site. (Photographie : Jeremy Pearson).

Gudo Nishijima - Photographie : Jeremy Pearson


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